Revue De Presse Internationale ~ Global News Roundup (Anglais) ~ Revista de prensa (Español)
❎ |
Les élections pour le rabbinat en chef ont engendré un examen attentif des liens familiaux des candidats. Comme l'ont souligné plusieurs sources, "La représentation de l'« Arbre du népotisme » montre comment les mêmes familles limitées contrôlent toutes les institutions religieuses en Israël" — une indication manifeste que le népotisme pourrait exercer une influence considérable sur la sélection des futurs dirigeants de la communauté juive. Des candidats comme le rabbin David Yosef, fils du défunt rabbin Ovadia Yosef, illustrent cette dynamique, étant perçu comme un prétendant sérieux pour succéder à son frère, le rabbin Yitzhak Yosef, dans le rôle prestigieux de rabbin en chef.
Cette perception du népotisme a suscité des réactions variées au sein de la communauté, certains plaidant pour un leadership plus représentatif et inclusif. "Il est temps de restaurer la couronne à sa gloire d'antan et de présenter au grand public un rabbinat en chef qui soit connecté à tout Israël" [i24NEWS] traduit un désir croissant pour un leadership qui résonne avec la population dans son ensemble plutôt que d'être lié à des liens familiaux. À l'approche de la date des élections, ce sentiment s'est fait de plus en plus entendre.
De surcroît, les implications de ces liens vont au-delà de simples relations familiales ; elles soulèvent des questions cruciales concernant l'intégrité et l'autonomie du rabbinat en chef lui-même. "Malheureusement, nous voyons aujourd'hui des candidats centraux pour le poste de rabbin en chef qui nuisent à la bonne réputation du rabbinat" [i24NEWS] laisse entendre que beaucoup voient dans ces élections une occasion de redéfinir la relation du public avec le leadership religieux.
Les interactions entre les alliances politiques ont profondément influencé les élections pour le rabbinat en chef. La récente collaboration entre des figures politiques telles que Bezalel Smotrich et Aryeh Deri souligne les manœuvres stratégiques en cours, alors qu'il a été noté que "Deri et Smotrich seront testés aujourd'hui lors des élections tumultueuses." Cette relation a soulevé de nombreuses interrogations, notamment en ce qui concerne l'impact de ces alliances sur le comportement des électeurs au sein de l'organe électoral.
Alors que les candidats s'efforcent de gagner du soutien, l'influence des partis politiques, en particulier Shas et le Parti sioniste religieux, est indéniable. Des rapports indiquent que "Smotrich a choisi de soutenir un candidat acceptable pour le public haredi," [TheMarker] suggérant une décision calculée en phase avec des bases électorales spécifiques plutôt qu'avec la communauté religieuse dans son ensemble. Cela pourrait signaler un changement dans les tendances de vote habituelles observées lors des élections passées.
En outre, la compétition pour le poste de rabbin en chef ashkénaze s'est muée en un champ de bataille pour ces factions politiques, avec des candidats tels que le rabbin Meir Kahane se profilant comme un potentiel favori parmi les groupes laïcs et modérés. "Les gens veulent sentir qu'ils influencent avec leur vote" [כיכר השבת] résume le désir d'un résultat électoral qui reflète les aspirations d'un public plus large au-delà de l'élite politique.
L'éventail des candidats pour les postes de rabbin en chef ashkénaze et séfarade se distingue par sa diversité, mais est également assombri par des controverses entourant certaines personnalités. Par exemple, la candidature du rabbin Mikhail Levi a suscité des inquiétudes, car il "est considéré comme problématique parmi de nombreux secteurs," [כיכר השבת] reflétant les divisions au sein de la communauté religieuse concernant ses opinions et son parcours.
À l'approche des élections, les réactions de la communauté s'avèrent disparates. Certains expriment l'espoir d'une nouvelle direction, tandis que d'autres redoutent une polarisation accrue au sein de la communauté. "Les chances du rabbin de ville Mikhail Levi diminuent," indique que le sentiment public peut évoluer rapidement en fonction des développements au sein de la campagne et des profils des candidats.
En définitive, le résultat de ces élections ne façonnera pas uniquement l'avenir du rabbinat en chef, mais reflétera également les valeurs et les priorités de la société israélienne. "L'urne électorale se fermera, si Dieu le veut, à 19h00," [חב״ד אינפו] préparant le terrain pour un moment décisif à l'intersection de la religion, de la politique et de l'identité communautaire.