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Hassan Nasrallah a été récemment abattu lors d'une frappe aérienne de précision orchestrée par l'aviation israélienne. Les rapports font état que "l'aviation a bombardé le quartier général du Hezbollah, localisé sous un immeuble résidentiel à Dahieh, Beyrouth." Cette opération a non seulement éliminé Nasrallah, mais a également visé plusieurs hauts responsables du Hezbollah, constituant un revers considérable pour l'organisation. Les analystes soulignent que "d'après deux sources, le corps de Nasrallah a été récupéré dans un état 'intact'." Cette précision témoigne de l'ampleur des renseignements et de la planification qui ont précédé cette opération.
Dans les jours qui ont précédé la frappe, des sources de renseignement auraient suivi de près les déplacements de Nasrallah. Une source a révélé qu'"il y avait des inquiétudes concernant un potentiel déplacement vers un nouvel endroit, et il a été décidé d'agir." [ynet ידיעות אחרונות] La réussite de cette mission soulève des interrogations quant aux vulnérabilités au sein de la hiérarchie du Hezbollah, notamment compte tenu de l'environnement opérationnel qui a permis une telle attaque.
L'incident a suscité une large gamme de réactions, tant positives que négatives. Au Liban, certains citoyens auraient exprimé leur soulagement, affirmant que "des célébrations se tiennent à travers tout le Liban." [דן פרי, זמן ישראל] Les implications de cet événement vont au-delà des préoccupations militaires immédiates, annonçant des changements potentiels dans le paysage politique, tant au Liban que dans la région dans son ensemble.
L'assassinat de Nasrallah soulève d'importantes préoccupations quant à l'avenir du Hezbollah. Les experts avancent que "le Hezbollah a été fondé dans les années 1980 comme un instrument de l'Iran," mettant en évidence le rôle historique de l'organisation en tant qu'extension de l'influence iranienne au Liban. Avec le départ de Nasrallah, des interrogations se posent sur la personne qui sera en mesure de combler le vide de pouvoir qu'il a laissé derrière lui. Beaucoup estiment que "Hasan Safi al-Din, le président du conseil exécutif du Hezbollah, est le successeur le plus probable de Nasrallah."
Par ailleurs, les capacités opérationnelles du Hezbollah font désormais l'objet d'une surveillance accrue. La perte d'un leader aussi essentiel pourrait engendrer un certain désordre au sein de l'organisation, les analystes émettant l'hypothèse que "quasiment tous les dirigeants de l'organisation ont été éliminés, laissant un chaos dans les rangs du commandement." [ערוץ 13] Cette désorganisation pourrait entraver la capacité du Hezbollah à réagir efficacement aux actions israéliennes dans un avenir proche.
Alors que l'Iran continue d'apporter son soutien au Hezbollah, les dynamiques régionales pourraient également subir des modifications. Les observateurs notent que "l'Iran évite une implication plus marquée," [ערוץ 13] suggérant que bien que l'Iran demeure un allié, les répercussions directes de la mort de Nasrallah pourraient influencer la nature de leur engagement avec le Hezbollah.
La réaction du public à l'assassinat de Nasrallah a été indéniablement nuancée. En Israël, beaucoup perçoivent cela comme une victoire majeure, le Premier ministre Netanyahu affirmant que "l'État d'Israël a éliminé l'architerroriste Hassan Nasrallah hier." [כיכר השבת] Ce sentiment est relayé par divers médias, soulignant le succès présumé de l'opération contre un adversaire de longue date.
Sur le plan international, les réponses varient, certains analystes mettant en garde que "l'élimination d'une personne pourrait avoir sauvé des millions de vies." [דן פרי, זמן ישראל] Cela soulève des interrogations éthiques sur l'utilisation des assassinats ciblés dans les zones de conflit. Alors que le monde réfléchit à cet événement, le récit entourant la mort de Nasrallah et ses implications pour les conflits en cours dans la région sont susceptibles d'évoluer.
De surcroît, l'assassinat a suscité des débats autour de l'avenir du Liban et de sa gouvernance, avec des discussions portant sur la possibilité que cela puisse conduire à une stabilité accrue ou, au contraire, à un chaos supplémentaire dans une nation déjà confrontée à de sérieux défis.