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Le retour de Gideon Saar en qualité de ministre sans portefeuille constitue un tournant décisif dans la politique israélienne, particulièrement dans le cadre des conflits militaires persistants. Comme il l'a déclaré, "Notre cher État est en guerre féroce sur plusieurs fronts depuis presque un an maintenant. C'est un test historique, et nous n'avons qu'une seule façon de le terminer : avec notre main au sommet." [כלכליסט] Son engagement à influencer les processus décisionnels signale un alignement stratégique avec la vision globale du Premier ministre Netanyahu. Ce dernier a souligné, "J'apprécie le fait que Gideon Saar ait répondu à ma demande et ait accepté aujourd'hui de revenir au gouvernement," [מעריב און ליין] mettant en lumière les avantages mutuels de cette collaboration politique en ces temps troublés.
Par ailleurs, le choix de Saar de rejoindre le gouvernement sans un accord de coalition formel ouvre la voie à une flexibilité accrue au sein des dynamiques de la coalition. Il a affirmé, "Je rejoins le gouvernement à ce stade sans accord de coalition – mais avec une vision structurée du monde et avec une approche patriotique forte pour notre peuple." [כלכליסט] Cette déclaration suggère son intention de conserver une certaine indépendance par rapport aux lignes de parti rigides, ce qui pourrait accroître son influence tout en répondant aux préoccupations pressantes en matière de sécurité nationale.
En outre, la présence de Saar renforce la coalition, portant son effectif à 68 membres et diminuant de manière significative le pouvoir de veto précédemment exercé par les factions d'extrême droite. Ce réajustement est crucial, facilitant des processus législatifs plus fluides, notamment concernant des questions délicates telles que les allocations budgétaires et les lois militaires. Un membre senior de la coalition a observé, "Ce mouvement conduira à l'extension du mandat du gouvernement jusqu'à la fin du mandat," [מעריב און ליין] ce qui implique que ce développement pourrait stabiliser la structure gouvernementale actuelle pour un avenir prévisible.
La scène politique est en effervescence suite à l'annonce du retour de Saar. Les partisans au sein de la coalition saluent cette décision comme un geste patriotique, le ministre des Finances Bezalel Smotrich déclarant, "Le peuple d'Israël a besoin d'unité maintenant en vue d'une victoire complète." [מורן אזולאי, ynet ידיעות אחרונות] Ce sentiment souligne une aspiration plus large à la solidarité face aux menaces extérieures et aux divisions internes.
A contrario, l'opposition a exprimé son mécontentement à l'égard de cette décision. Des figures comme Yair Lapid ont critiqué ce mouvement, le qualifiant d'opportuniste. Lapid a noté, "Il est également difficile de voir Saar renoncer à son respect de soi et à son statut de personne décente," [מורן אזולאי, ynet ידיעות אחרונות] soulevant ainsi des préoccupations par rapport à l'intégrité et à l'éthique politique en période de crise.
De surcroît, des inquiétudes se font jour concernant les implications potentielles du retour de Saar sur des agendas législatifs spécifiques, notamment en ce qui concerne les lois de conscription. Certains membres de l'opposition avancent que ce mouvement pourrait faciliter l'adoption de législations permettant aux individus ultra-orthodoxes d'être exemptés, exacerbant potentiellement les divisions sociétales. Un représentant de l'opposition a commenté, "Saar choisit de rejoindre un gouvernement qui promeut le schéma d'exemption pour les ultra-orthodoxes," [i24NEWS] ce qui reflète des craintes concernant des compromis politiques susceptibles de miner l'égalité.
À l'approche de l'avenir, l'inclusion de Saar pourrait inciter à une réévaluation des objectifs stratégiques de la coalition. Il a indiqué, "Dans la situation actuelle, et après avoir considéré les affaires, je suis arrivé à la conclusion qu'il n'y a aucun sens à continuer à siéger dans l'opposition," [טל שלו ביחד עם יקי אדמקר, וואלה! חדשות] suggérant ainsi un passage de l'opposition à un rôle actif dans le gouvernement.
La confiance du Premier ministre Netanyahu à l'égard des capacités de Saar est manifeste, celui-ci ayant noté, "J'ai l'intention de compter sur lui dans les forums qui influencent la gestion de la guerre." [חרדים10] Cela souligne le rôle anticipé de Saar dans l'élaboration des stratégies militaires et de défense alors que la situation régionale demeure instable.
De plus, alors que la coalition se confronte à des enjeux complexes, tels que des préoccupations budgétaires et des législations en matière de sécurité, les dynamiques introduites par le retour de Saar pourraient favoriser des efforts plus collaboratifs au-delà des lignes de parti. L'espoir est que "C'est bien de renforcer le pouvoir de position nationale," [חרדים10] alors que diverses factions s'unissent pour relever les défis externes.