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Le retour de Gideon Sa'ar au sein du gouvernement marque une étape significative dans l'évolution de la politique israélienne, particulièrement dans un contexte de conflits persistants. "Notre cher État est en guerre féroce sur plusieurs fronts depuis près d'un an," [כלכליסט] a souligné Sa'ar, mettant en lumière les défis historiques auxquels la nation se confronte. Son retour va au-delà de la simple prise de fonction ; il incarne une alliance stratégique avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu en ces temps tumultueux. "Je rejoins le gouvernement à ce stade sans accord de coalition — mais avec une vision structurée et une approche patriotique forte pour notre peuple," [מורן אזולאי, ynet ידיעות אחרונות] a-t-il précisé, affirmant ainsi son engagement en faveur de l'unité nationale.
Netanyahu a corroboré cette vision, reconnaissant le rôle crucial de Sa'ar au sein du cabinet de sécurité. "J'apprécie énormément votre décision. Vous vous levez à la hauteur de la situation et ignorez toutes les autres considérations," [חרדים10] a-t-il déclaré, insinuant que l'expérience de Sa'ar sera déterminante pour naviguer dans les complexités des opérations militaires en cours. Cette collaboration pourrait signaler un changement vers une gouvernance plus unifiée face aux menaces extérieures, contribuant ainsi à stabiliser la coalition.
En outre, la nomination de Sa'ar est perçue comme un contrepoids à l'influence des factions extrémistes au sein de la coalition. "L'entrée de Sa'ar dans le cabinet devrait significativement renforcer Netanyahu dans les discussions et décisions en cours," [מעריב און ליין] a indiqué un membre senior de la coalition, soulignant l'avantage tactique que Sa'ar apporte en tant que force modératrice lors des discussions cruciales.
Les dynamiques au sein de la coalition sont sur le point d'expérimenter un changement considérable grâce à l'arrivée de Sa'ar. Comme l'a noté Netanyahu, "Ce mouvement entraînera l'extension du mandat du gouvernement jusqu'à la fin de son terme," [מעריב און ליין] ce qui indique que la présence de Sa'ar pourrait prolonger la durée de vie du gouvernement. Ce développement est d'autant plus pertinent que la coalition détient désormais une majorité de 68 sièges, réduisant ainsi le levier des membres dissidents tels qu'Itamar Ben Gvir.
Par ailleurs, le rôle de Sa'ar, en tant que ministre sans portefeuille, lui confère une flexibilité dans la prise de décisions. "Dans la situation actuelle, et après avoir considéré les enjeux, j'ai conclu qu'il n'y a pas de raison de continuer à siéger dans l'opposition," [מורן אזולאי, ynet ידיעות אחרונות] a-t-il déclaré, réfléchissant sur ses motivations pour intégrer le gouvernement. Cette liberté pourrait lui permettre d'influer sur des domaines clés, tels que les négociations budgétaires et la législation relative à la conscription militaire, sans les contraintes d'un rôle ministériel traditionnel.
De surcroît, la capacité de la coalition à naviguer dans des processus législatifs cruciaux pourrait être renforcée. "L'entrée de Sa'ar s'accompagne de la petite lettre : élargir l'accord au fur et à mesure que les conditions de sécurité le permettent," a-t-il affirmé, suggérant le potentiel d'accords futurs qui pourraient encore renforcer la position de la coalition, notamment en ce qui concerne les politiques de sécurité et le financement.
La réaction du public face au retour de Sa'ar s'est révélée mitigée, nombre d'observateurs considérant son choix comme pragmatique compte tenu du contexte sécuritaire actuel. "Sa'ar choisit de rejoindre un gouvernement qui promeut le schéma d'exemption pour les ultra-orthodoxes," [i24NEWS] a critiqué un membre de l'opposition, exprimant des préoccupations quant à l'orientation de la coalition. Cette situation met en exergue une tension persistante entre les impératifs de sécurité nationale et les pressions de la politique interne.
Les dirigeants de l'opposition n'ont pas tardé à faire entendre leurs critiques, Yair Lapid déclarant, "L'entrée de Sa'ar est l'un de ces moments qui vous donne envie de vomir à cause de la politique." [סרוגים] Ce sentiment résume une frustration plus large face à l'opportunisme perçu au sein du gouvernement, surtout alors que la nation est confrontée à des défis significatifs.
Malgré les critiques, les partisans de Sa'ar soutiennent que son expérience est essentielle à ce stade. "Je crois que nous pouvons travailler ensemble, côte à côte, sans partitions, pour Israël et sa sécurité," [מורן אזולאי, ynet ידיעות אחרונות] a conclu Sa'ar, réaffirmant l'idée que l'unité est indispensable pour faire face aux menaces sécuritaires persistantes auxquelles Israël est confronté.